Laure et Thibaut, porteurs de la recyclerie du sport !
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat.Réemploi, zéro déchet mais aussi insertion et création de lien social sont des objectifs qui rythment le quotidien de Laure et Thibaut. Ils sont les porteurs du projet de la recyclerie du sport à Metz, lancé par la Fabrique à Initiatives du Filon. Erwan Le Goyet, chargé de mission à la Fabrique à Initiatives, s’est joint à leurs côtés pour répondre à quelques questions.
Pouvez-vous vous présenter ?
Laure : Je m’appelle Laure Alzin et je suis mosellane pure souche. J’ai fait une licence en gestion hôtelière au lycée Hôtelier puis à l’IAE à Metz. J’ai également pratiqué le handball pendant 15 ans dans la région.
Thibaut : Moi, c’est Thibaut Grenier et je suis graphiste de formation.
Quel a été votre parcours avant de devenir les porteurs du projet de la recyclerie du sport ?
Laure : Un jour, j’ai décidé de prendre mon sac à dos et de partir à l’aventure. Je suis donc partie 2 ans en Nouvelle-Zélande puis en Australie. En voyageant, nous avons découvert la seconde main car nous en avions besoin au quotidien. C’est à ce moment que nous avons compris qu’il y avait un réel besoin en France. Toutes ces expériences m’ont alors conforté dans ma décision de me reconvertir et m’ont amené aujourd’hui sur le chemin de la recyclerie du sport à Metz.
Thibaut : Originaire du Sud Est à l’origine, puis parisien, je suis également parti en Nouvelle-Zélande pour découvrir d’autres horizons. Cela m’a également dirigé vers l’économie circulaire et la volonté de créer une ressourcerie une fois revenu en France.
Vous avez fait le premier pas en nous contactant à propos de la Recyclerie du sport. Comment avez-vous entendu parler du projet et comment le décrirez-vous ?
Laure : Mes parents sont originaires de Yutz et nous sommes allés à Recy-thi par simple curiosité. D’abord, nous souhaitons savoir s’ils disposaient de matériel de sport. Puis de fil en aiguille, nous avons rencontré son responsable, Yves Clément, qui nous a parlé du Filon. Il nous a mis en contact avec Erwan, nous lui avons envoyé un message et le lendemain même nous l’avons rencontré.
Thibaut : Notre souhait pour la recyclerie du sport est de créer un tiers-lieu où les gens ne viendraient pas seulement dans une boutique pour acheter, donner ou revendre. Nous aimerions qu’ils passent un bon moment, qu’ils créent du lien social et qu’ils repartent avec des conseils : un vrai espace social et citoyen ! Nous avons également pour projet de réinsérer des personnes éloignées de l’emploi.
Erwan a été en charge du projet et souvent à vos côtés. Quelle a été votre première impression et comment s’est déroulée la transmission du projet ? Votre intégration et les échanges avec les acteurs se sont-ils bien passés ?
Erwan : J’ai trouvé Laure et Thibaut très motivés. Ils sont venus à une première réunion avec une idée bien précise du projet, puis nous y avons ajouté le travail de la Fabrique à Initiatives du Filon. Ce sont des porteurs idéals qui ont eu envie de se former sur différents sujets. De véritables perles rares !
Thibaut : Nous avons rencontré Erwan très vite. Nous avons également rencontré Metz Mécènes Solidaires dans ces mêmes lieux. Le projet était prêt et nous n’avons plus qu’à saisir l’occasion. Ensuite, ça a été un peu plus long en vue des réunions, puis au bout d’un mois et demi, on nous a dit donner le feu vert.
Laure : Nous avons ressenti par moment une phase de remise en question car c’est un changement radical dans nos vies. Nous avons initialement pour projet de s’installer dans le Sud ou en montagne, la Moselle n’était vraiment pas une option. Mais le Filon est arrivé avec un projet solide sur lequel il travaillait depuis un an. Ce qui nous a rassuré, c’est le soutien du Filon mais aussi celui de Valo’. Nous sommes vraiment contents de travailler avec eux. C’est une opportunité en or de porter ce projet qui nous plaît. Alors on s’est lancé !
Laure et Thibaut, nous nous trouvons à l’AFPA pour cette interview. Pouvez-vous nous dire pourquoi sommes-nous ici et quel est ce lieu ?
Thibaut : Valo’ nous a trouvé un entrepôt de 350 m² à l’AFPA situé à Metz Nord, quartier prioritaire de la ville. Nous sommes proches des publics susceptibles d’être intéressés et c’est bien desservi par les transports en commun. Nous avons un grand espace avec beaucoup de potentiel. Il y a une belle ouverture sur la rue, entre deux avenues où il y a du passage : l’Avenue de Thionville et l’Avenue des Deux Fontaines.
Laure : Ce local va nous permettre de réunir deux activités : une matériauthèque (matériaux du bâtiment) et la recyclerie du sport. Il reste encore 2 à 3 mois de travaux. Et même au niveau du local, nous favorisons le réemploi ! Nous espérons organiser une belle soirée d’inauguration.
Quelles sont les prochaines étapes maintenant pour la Recyclerie du sport ?
Laure : Les travaux du local notamment créer une ouverture sur la rue pour que les gens puissent se garer. Nous avons aussi des travaux d’aménagement, de sécurité, d’électricité et un bon coup de peinture !
Thibaut : En parallèle, nous serons présents à des évènements sportifs et sociaux cet été pour faire connaître la recyclerie du sport et commencer à collecter du matériel sportif : les Caravanes du sport, Metz plage, Woippy plage… Nous avons également pour ambition de sensibiliser les gens au sport et à l’aspect environnemental : favoriser la seconde main, moins consommer… C’est pourquoi nous travaillons une offre d’animation avec différents jeux. L’objectif final est d’avoir deux pôles au sein de la recyclerie du sport : la boutique et faire de la sensibilisation.
Pour terminer cette interview en douceur, citez-nous chacun votre mantra, une anecdote ou un message que vous souhaitez faire passer.
Erwan : J’avais le choix de faire mon stage de fin d’étude au Filon ou pour Yves Clément. J’ai finalement opté pour le Filon et aujourd’hui, Yves Clément a permis de nous faire se rencontrer. C’est sincèrement une belle rencontre !
Laure : En voyage, nous avons essayé tous les sports. J’ai fait du ski, du surf, du handball et du rugby avec du matériel de seconde main. C’est vraiment quelque chose que je souhaite retranscrire ici. Il y a un message à faire passer. Nous devons rendre le sport accessible à tout le monde. Je suis fière d’y contribuer à Metz d’une manière plus écologique.
Thibaut : Quand je vivais entre Marseille et Paris, et juste avant de partir en Nouvelle-Zélande il y a 2 ans, j’ai fait un camp climat à Kingersheim en Alsace, un camp des alternatives autour de l’écologie et du zéro déchet. J’avais deux possibilités : soit je partais très loin, soit je m’engageais au niveau local dans une association. Au final, j’ai fait les deux et j’en garde de très bons souvenirs.